Nos propositions pour

Répondre aux défis du grand âge 

 

Manque de personnel, normes inadaptées, surcharges administratives, augmentation des coûts, … Les difficultés s’accumulent. Après la crise du Covid-19, le secteur des maisons de repos reste soumis à rudes épreuves au point d’impacter la qualité de vie de ses résidents et de son personnel. Pour Femarbel, c’est inadmissible !

 

C’est particulièrement vrai à Bruxelles où une ordonnance, adoptée fin 2022, prévoit un mécanisme permanent de récupération des places agréées inoccupées dont le principal effet sera d’étrangler progressivement les établissements du secteur privé. Tout cela dans un contexte où les charges, d’infrastructures notamment qui ne bénéficient d’aucun subside, ne cessent de s’alourdir. Dans un contexte de vieillissement de la population et au vu de la situation budgétaire de la Région bruxelloise, où va-t-on trouver les moyens des subsidier de nouvelles initiatives publiques ou associatives ?

 

Par-delà le cri d’alarme des maisons de repos bruxelloises, d’autres problèmes requièrent une attention soutenue des responsables politiques, en Wallonie et à Bruxelles. Dans son mémorandum, Femarbel se veut force de propositions.

 

Le manque de personnel est criant. Les métiers du Care n’attirent plus! Les maisons de repos font de plus en plus face à une pénurie d’aide-soignant.e.s et d’infirmier.e.s, ce qui se répercute sur les conditions de travail des équipes en place qui s’épuisent et quittent parfois le secteur! Une seule solution : il faut se saisir du phénomène à bras-le-corps. Des propositions sont avancées. Il faut rapidement enclencher un vrai plan d’urgence concerté entre tous les niveaux de pouvoir concernés.

 

Une autre réflexion concerne les normes de financement et d’agrément. Il faut les revoir. Une maison de repos ne peut plus tourner juste avec des financements de bouts d’équivalents temps plein de personnel par 30 lits gérés. Le secteur et les besoins ont changé. Le financement de ce secteur repose sur des règles désuètes. Des pistes sont proposées pour revoir les normes de financement pour y intégrer de nouvelles fonctions utiles (comme les éducateurs A2 par exemple) et permettre au personnel de se concentrer sur ce qui fait sa qualification et non pas sur une multitude de tâches annexes. Dans ce contexte, il faut notamment assouplir les règles relatives à la permanence infirmier.e et favoriser la délégation des tâches.

 

Autre constat : les directions d’établissements succombent sous le poids du travail administratif au détriment de leur rôle premier qui est de garantir la qualité de l’accueil de la personne âgée dans son institution. Les contrôles sont utiles, indispensables même, mais il faut envisager la simplification et la modernisation administrative. Le directeur doit pouvoir être auprès de ses résidents et non débordé par la paperasse.

 

Trop souvent la maison de repos est décriée et l’on oppose le domicile à l’hébergement collectif. Pour Femarbel, les autorités doivent garantir la liberté de choix des ainés et assurer un continuum d’accompagnement en fonction des besoins de la personne. Et le privé n’est pas le vilain petit canard du secteur, loin de là. A cet égard, une transparence totale sur la réalité des prix et de la qualité des services permettraient de rectifier certains mythes. Les pouvoirs publics doivent à cet égard organiser une transparence totale pour garantir ce libre choix. Il faut déconstruire les préjugés et objectiver les situations.

 

Avec son mémorandum, Femarbel a la volonté de sensibiliser l’ensemble des partis politiques en vue des prochaines élections car le vieillissement c’est notre avenir commun !

 

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